Véronique Pierret a une raison peu commune d'en vouloir à Dominique Laplace. En 2011, adepte de la prospection au détecteur de métaux, le couple tombe sur une parure ancienne de bijoux. Estimation : plusieurs milliers d'euros. Il la garde chez lui, elle craint qu'il la berne en la revendant, ce ne serait pas la première fois. Leur relation nouée seize ans plus tôt, empreinte de violence et entrecoupée de ruptures, se brise sur cet ultime conflit.
Le jour de l'An 2013, pourtant, l'éducateur spécialisé reprend contact avec la quinquagénaire, selon elle pour lui avouer qu'il a toujours des sentiments à son égard. L'appel la travaille des semaines durant, mais la flamme qui renaît de cendres encore chaudes n'est pas celle d'un amour en sommeil. Véronique Pierret a toujours la trahison en travers de la gorge. Une vengeance froide est dès lors en marche.