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Dans la nuit du 15 au 16 mars 2013, quelqu'un toque aux volets fermés de la maison située au 10, rue de Thierret, à Laon. José Barreyre va voir ce qu'il en est. Il tarde à revenir. Entendant un cri, Laura Cerceau sort dans la cour. Son compagnon est au sol, touché à la tête, du sang autour. Il tente de parler, de se lever, mais n'y parvient pas. À 1 h 10, la police est sur place. Visiblement victime d'un coup de feu, le tatoueur est en vie.

 

Le lendemain, à l'hôpital, José Barreyre souffle à sa compagne que les responsables de son état sont "un bonhomme et une madame". Informés deux jours plus tard de cette confidence, les enquêteurs tentent d'en savoir plus. Par un système de communication consistant à serrer la main de son interlocuteur, le patient indique connaître ses agresseurs. Sur une ardoise, il griffonne trois lettres : "e", "m", "l". Le 24 mars, il s'éteint à Amiens.

 

L'autopsie pratiquée sur le corps de José Barreyre révèle une plaie de 0,3 centimètre de diamètre sur la face droite du nez. Les débris métalliques découverts dans la tête proviennent d'une balle de calibre 22 long rifle. Tiré avec un fusil à canon et crosse sciés de 40 cm de long, le projectile a causé une fracture de l'orbite droite et une hémorragie du cerveau qui a fini par être fatale au quadragénaire.

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