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Vendredi 15 mars 2013, vers 18 h, Myriam Le Goff arrive au 4, rue du Tour-de-ville, à Caumont. La porte est ouverte, des traces rougeâtres couvrent la poignée. Dans l'entrée, Dominique Laplace, son compagnon, gît face contre sol, dans une mare de sang. Vingt-quatre heures auparavant, elle lui parlait au téléphone. Il était à bricoler, il devait la rappeler, il ne l'a pas fait.

 

 

 

 

 

 

 

L'éducateur est mort d'un coup de couteau en plein coeur. L'autopsie révèlera qu'il a été roué de coups. Multiples contusions, au front, aux omoplates, au bras droit, au nez, aux mains. Plaies à la tête, six. Le coup de lame étant reçu dans un organe vital, Dominique Laplace est victime d'une hémorragie foudroyante. Sur le ventre, il se vide de son sang et décède en à peine une minute.

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